Les sept bières trappistes (belges et néerlandaise) reconnues font face à une demande sans cesse croissante, écrit De Tijd mardi. La part de marché des trappistes est passée en six ans de près de 8% à 12,8%.
Ces dix dernières années, Orval a fait passer sa production
annuelle de 40.000 à 65.000 hectolitres mais les clients doivent toujours
attendre jusqu'à deux semaines pour être livrés. La Trappe, brassée aux
Pays-Bas, peine à satisfaire la demande avec ses 47.000 hectolitres annuels
tandis que la Westmalle ne rencontre pas non plus la totalité de la demande
malgré ses quelque 120.000 hectolitres brassés chaque année, détaille De Tijd.
Le manque de place contrarie les éventuelles ambitions
d'extension des brasseurs. Il est en effet exclu de brasser en dehors des
abbayes, sous peine de perdre le prestigieux label "authentic trappist
product". Ce label exige également que la production se fasse sous le
contrôle des moines trappistes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire